mercredi 16 janvier 2019

Les cardinaux et les ordinaux


Les cardinaux et les ordinaux

Les chiffres et les nombres ? Ça a l'air simple mais il y en a beaucoup qui font des fautes !
Alors, voyons comment les écrire.
[modifier ( modifier-84-section-1.cours)]Les déterminants numéraux cardinaux
[modifier ( modifier-84-section-2.cours)]De 0 à 16
Premièrement, les chiffres de 0 à 16, normalement tout le monde connaît, mais je récapitule
pour ceux qui auraient oublié.
• 0 : zéro
• 1 : un
• 2 : deux
• 3 : trois
• 4 : quatre
• 5 : cinq
• 6 : six
• 7 : sept
• 8 : huit
• 9 : neuf
• 10 : dix
• 11 : onze
• 12 : douze
• 13 : treize
• 14 : quatorze
• 15 : quinze
• 16 : seize
Ils sont invariables, on dira « les quatre saisons » et « les douze mois ». Seul « un » s'accorde.
[modifier ( modifier-84-section-3.cours)]Les dizaines
• 10 : dix
• 20 : vingt
• 30 : trente
• 40 : quarante
• 50 : cinquante
• 60 : soixante
• 70 : Suisse, Belgique : septante | Français : soixante-dix
• 80 : Suisse: huitante | France, Belgique : quatre-vingts
• 90 : Suisse, Belgique : nonante | Français : quatre-vingt-dix
Jusque là, vous devriez suivre. Après aussi j'espère
[modifier ( modifier-84-section-4.cours)]Les règles
On distingue plusieurs règles.
[modifier ( modifier-84-section-5.cours)]Le tiret
On met un tiret entre les nombres de 17 à 99 sauf pour les nombres avec « un » ou « onze ».
Exemples :
• 24 : vingt-quatre
• 37 : trente-sept
• 48 : quarante-huit
• 92 : Suisse, Belgique : nonante-deux | Français : quatre-vingt-douze
• 77 : Suisse, Belgique : septante-sept | Français : soixante-dix-sept
• 41 : quarante et un
• 51 : cinquante et un
Et dans les exceptions :
• 81 : quatre-vingt-un (aucun « et » donc on met un tiret)
• 91 : Suisse, Belgique : nonante et un | Français : quatre-vingt-onze
[modifier ( modifier-84-section-6.cours)]Le « s » de vingt et cent
On met un « s » à vingt et cent s'ils sont à la fin du nombre et s'ils sont multipliés !
• 20 : vingt (pas multiplié)
• 82 : quatre-vingt-deux (pas à la fin du nombre)
• 80 : quatre-vingts (les deux conditions sont remplies)
• 100 : cent
• 124 : cent vingt-quatre
• 200 : deux cents (de même)
Mais attention ! Parfois, ils peuvent avoir une valeur ordinale et sont alors invariables !
• la page quatre-vingt (la 80e)
• l'année mille neuf cent (la 1900e)
[modifier ( modifier-84-section-7.cours)]Mille, million
Mille est invariable.
• 1 000 : mille
• 5 000 : cinq mille
• 25 000 : vingt-cinq mille
Attention : Millier, million et milliard sont variables. Ce sont des noms.
À noter qu'il peut s'écrire mil, mais uniquement dans les dates (« l'an mil huit cent deux »).
[modifier ( modifier-84-section-8.cours)]Les déterminants numéraux ordinaux
On ajoute le suffixe ième, abrégé e (sans accent) au nombre correspondant, sauf pour «
premier » et « second ».
• quatre : quatrième (4e)
• quinze : quinzième (15e)
• un : premier (1er)
• deux : second (2nd) lorsque ce qu'on compte s'arrête à deux, ou sinon deuxième.
o Il était le deuxième de la classe. (il y en a d'autres après)
o Dans ce match de tennis, il ne fut que second. (il n'y en a que deux)
Il s'accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte :
• les premières défaites
• la troisième République
Comme pour les cardinaux, il y a un trait d'union pour les nombres composés inférieurs à
100.
• vingt-sixième
• trente-troisième



lundi 14 janvier 2019

Les signes de ponctuation en français (le point-virgule...)




En plus des lettres et des mots, on utilise des signes de ponctuation quand on écrit.
Ce sont:
Le point . le point d’exclamation ! le point d’interrogation ? la virgule ,
les points de suspension .... le point-virgule ; les guillemets « » les tirets -
les parenthèses ( )

La virgule sépare des mots ou des groupes de mots dans une phrase:
Il a acheté des pommes, des poires, et des bananes.
Elle est entrée, nous a regardés, puis est ressortie aussitôt.

Le point d'exclamation sert à marquer l'étonnement, la colère, l'impatience:
Quelle idiote !
J'en ai marre !

Le point d'interrogation sert à poser des questions:
Etait-il fatigué ?

Les parenthèses servent à glisser une remarque supplémentaire, dont on pourrait se passer :
J’ai entendu dire ( mais je n’en crois rien ) qu’il est très riche.

Les deux points servent à montrer qu’on va expliquer quelque chose, ou faire une énumération, ou à annoncer que quelqu’un va parler:
Il avait beaucoup d’animaux : des chats, des chiens, des poissons rouges, et un hamster.
Il les regarda en souriant : «Et alors, suivez-moi.»

ATTENTION!
En dactylographie, le point et la virgule sont collés au mot qui précède, et on met un espace après eux.



Les prépositions et Les conjonctions


Autres mots invariables

1- Les prépositions:
Elles sont placées devant un groupe (pré/positions)
à, de pour, sans, avec, sur, devant, derrière, avant, après....
Elles introduisent souvent un complément du nom, ou un complément circonstanciel...

2- Les conjonctions:
Elles attachent (joignent, font la jonction) des mots, des groupes de mots, ou des propositions; ce sont:
mais, ou, et, donc, or, ni, car

Il voudrait venir MAIS il ne peut pas.
Tu arrives OU tu pars?
Il tousse ET il éternue.
J’ai appris cette chanson, DONC je la sais.
Il m’attend-bas là-, OR je ne peux pas y aller...
Je ne veux NI me baigner, NI rester ici à vous attendre.
Il m’a reconduit CAR ma voiture était en panne.

La forme passive - Français langue étrangère



La Forme passive
La souris est attrapée par le chat. -> phrase passive
phrase active: (le chat attrape la souris)

Il est bien payé. -> phrase passive
phrase active: (On le paye bien)

Le sable est soulevé par le vent. -> phrase passive
phrase active: (Le vent soulève le sable)

Ce n’est pas le sujet (souris, il, le sable) qui fait l’action. Il ne fait rien, il est «passif».
On appelle « complément d’agent » ce qui fait réellement l’action (le chat, le vent...)
Regarde ton livret de conjugaison, tu trouveras d’autres exemples...

Autres exemples de phrases passives:
Ils ont été étonnés de leur succès
Le chauffard fut arrêté par les gendarmes.
Vous serez aidés par un camarade.
Les anciens bâtiments furent démolis.
Le temps du verbe est celui du verbe être (en gras dans les exemples).

Méfie-toi: quand tu repères l’auxiliaire «être» dans une phrase, ça n’est pas forcément un temps composé, cela peut aussi être une phrase passive.

samedi 12 janvier 2019

Le participe présent


Le participe présent
(voir également le guide de conjugaison)

Il arrive, il court
Il arrive en courant
Elle lève les yeux, elle rougit
Elle lève les yeux en rougissant
Il rit, il se tient les côtes
Il rit en se tenant les côtes

C’est une forme du verbe qui n’est pas conjuguée (un mode).
On la trouve (entre autres) quand deux actions se passent au même moment:
Il partit en chantant. «chantant» c’est le participe présent du verbe «chanter»
Grommelant, il tourna les talons et s’en alla...

Utilisation du participe passé comme adjectif:
du papier collant, un travail fatigant, une lumière aveuglante, un copain énervant....
Dans ce cas, il s'accorde avec le nom qualifié...

Définition de participe passé


Le participe passé
Pour mémoire, on le rencontre le plus souvent dans le passé composé. Le 1er morceau est l’auxiliaire, le 2ème morceau est le participe passé.

Le participe passé est aussi employé comme quasi adjectif.

Ils se taisent car ils sont étonnés.
Etonnés, ils se taisent.
Quelqu’un a ouvert la fenêtre.
Regarde la fenêtre ouverte.
Le voyage les a fatigués, ils dorment.
Fatigués par le voyage, ils dorment.
Elle a fait la vaisselle, elle est partie jouer.
La vaisselle faite, elle est partie jouer.

IMPORTANT:
Employé comme adjectif, le participe passé s’accorde avec les noms qu’il qualifie.

REGARDEZ:
exciter -> un enfant excité
endormir -> un homme endormi
cuire -> des fruits cuits
faner -> des fleurs fanées
peindre -> du papier peint
réussir -> des exercices réussis




Grammaire de phrase et grammaire de texte


Le texte, la phrase
La phrase est composée de mots dans un certain ordre. Elle a une signification.
A l’écrit, elle commence par une majuscule et se termine par un point.

Il y a des phrases courtes:
La chat boit son lait.
Viens à midi...

Il peut y avoir des phrases longues:
Le petit homme à lunettes qui me parlait près du pont désirait savoir si tu es ma soeur, parce qu’il trouve que nous nous ressemblons.
Il existe des phrases sans verbe: les phrases nominales
Quel vent, aujourd’hui!
La plupart des phrases sont verbales (elles contiennent un ou plusieurs verbes):
La barbe: il pleut depuis plus de deux mois, c’est énervant...

Plusieurs phrases forment un paragraphe:
Un petit garçon fit une lettre au Père Noël. Il posta sa lettre, mais il oublia de mettre un timbre. Le jour de Noël, quand il ouvrit son cadeau, il eut une drôle de surprise...

Un ou plusieurs paragraphes forment un texte:
C’était une belle journée d’été, et toute la famille était partie en vélo pique-niquer près de la rivière.
Ils venaient juste de finir le dessert, quand un orage éclata. Il leur fallut tout ranger en catastrophe, et repartir chez eux. Une fois séchés, ils s’installèrent devant la cheminée pour une longue partie de cartes.
Le soir, quand le soleil réapparut, il allèrent faire un tour sur la colline. Ils avaient quand même passé un bon dimanche.




Les types de textes - grammaire


Types de textes
Il y a beaucoup de types de textes:

A Les textes «narratifs»
Les textes qui racontent des histoires vraies:
- Articles de journaux (faits divers...)
- Biographies, récits de vie
- Journal intime
- Reportage (sportif...)
Les textes qui racontent des histoires inventées:
- Les contes, romans

B Les textes qui décrivent quelque chose ou quelqu’un:
- Portraits
- Descriptions de lieux
- Documents divers

C Les textes qui informent:
- Comptes-rendus (visite, expérience...)
- Résumé, exposé
- Présentation de livre, de film, etc...
- Présentation d’un métier, d’un objet, d’un fait de société.
- articles de journaux
- articles d’encyclopédies
- livres documentaires
- publicités, affiches
Les listes, répertoires
Les annuaires, sommaires, programmes.. (de télé par exemple)
Les dictionnaires

D Les textes destinés à convaincre, donner une opinion:
- Publicités
- Affiches
- Lettre de démarche ou de remerciement
- Petites annonces
- Autres (je pense que...)

E Les textes qui expliquent comment faire quelque chose:
- Les recettes de cuisine
- Les règles du jeu
- les fiches de fabrication, de montage, de bricolage
- Les modes d’emploi
- Les conseils
- Les introductions 

F Les dialogues: (des personnages parlent)
- Pièces de théatre, sketches
- Interviews
- Les questionnaires

G Les lettres:
- à des amis, à la famille
- pour demander quelque chose

H Les poésies

I Les textes qui prévoient:
-Bulletin météo






mercredi 2 janvier 2019

les modèles de la compréhension orale (FLE)


3- les modèles de la compréhension orale :
Il existe des modèles de compréhension orale maternelle et en langue étrangère, nous nous restreindrons à développer celles en langues étrangères.
Les deux principaux modèles que nous exposerons : le modèle de NAGEL et SANDERS et le modèle de L’HOTE.8

3-1 : le modèle de NAGEL et SANDERS :
En 1986, NAGEL et SANDERS ont élaboré un modèle de compréhension orale pour des apprenants adultes en langues étrangères. Ils se sont basés sur des travaux de traitement de l’information.
Le traitement de l’information par l’apprenant se présente de la manière suivante :
Le registre sensoriel ou réservoir sensoriel capte des informations sous formes d’images sonores. Ces images sont transférées vers la mémoire à court terme ou s’opère. Les connaissances contenues dans la mémoire à long terme sont découpés en unités significatives (mots). La mémoire à court terme peut dans certains cas faillir à sa fonction, là entre en jeu le centre de commande au niveau duquel sont mis en oeuvre le processus automatisés. Ces derniers permettent un traitement efficace de l’information.

3-2 : le modèle de L’HOTE :
En 1995, L’HOTE a élaboré un modèle paysagiste qui prend en considération la variété de constituants de l’environnement sonore des échanges verbaux (rythme, silence, ton, bruit, voix, intonation) chaque langue a ses propre paysages sonores.
L’auditeur reconstruit à sa manière ces paysages par le biais de la représentation mentale (ses connaissances générales et particulières.)
Le modèle paysagiste de réception repose sur trois fonctions de l’écoute active :

✓ La fonction d’ancrage : est celle qui prend le plus de temps, car l’auditeur sélectionne et arrête son attention sur certains éléments en consultant sa mémoire. Le temps d’ancrage peut se prolonger à cause d’un blocage. Dans ce cas là, la fonction de repérage sera gênée.
✓ La fonction de repérage : mentalement, l’auditeur fait défiler en avant et en arrière la séquence sonore, en émettant des hypothèses, il les valide par rapport à ce qu’il perçoit et à ce qu’il comprend, donc, il va faire appel aux connaissances emmagasinées en mémoire.
Les deux fonctions sont aussi importantes l’une que l’autre, l’équilibre entre les deux est nécessaire.
✓ La fonction de déclenchement : le déclenchement est le résultat de la mise en oeuvre de deux fonctions précédentes (ancrage et repérage) le message peut être compris ou erronée9.
9


mardi 1 janvier 2019

la compréhension auditive et la compréhension orale


la compréhension auditive et la compréhension orale :
Il faut différencier compréhension auditive et compréhension orale, car nos apprenants prennent souvent la première pour la deuxième et ne tentent pas de dépasser cette phrase.
La compréhension orale est certes subordonnée à la compréhension auditive, mais, elle ne saurait se confondre avec cette dernière même s’il semble cependant difficile de considérer celles-ci séparément. La compréhension auditive correspond donc à l’audition par le récepteur des sons émis par l’émetteur.
La compréhension orale, quant à elle, relève du sens :
L’interlocuteur comprend le sens des mots prononcés, le message du locuteur.
La définition suivante de la compréhension orale rend bien compte du caractère indissociable de ces deux constituants :
« Capacité à segmenter un flux sonore continu en y identifiant des ensembles phonétiques correspondant à des unités distinctives et significatives, à statut lexico-sémantique et grammatical pour accéder au sens. ».

Entrainer, évaluer la compréhension de l’orale


Entrainer, évaluer la compréhension de l’orale :
Il faut garder à l’esprit que la compréhension orale ne constitue pas une fin en soi. Au contraire, il faut envisager des pistes de travails et se placer dans une démarche résolument Co-actionnelle axée sur la résolution de situations-problèmes de complexité variable.
La mise en projet de l’élève donne ainsi tout son sens à l’activité de compréhension orale et aux apprentissages construits. Le travail en groupes de pairs (binômes ou groupes plus larges) favorise le traitement et la transmission de l’information, ainsi que l’élaboration et la mise en oeuvre de stratégies transférables.
C’est donc la construction de l’ensemble des compétences, linguistiques et transversales qu’il faut viser grâce à une approche globale qui repose sur une articulation étroite entre réception et production.
Un document sonore n’a de sens que s’il est utilisé en articulation étroite avec d’autres supports de nature différente au cours de la séquence, et s’il s’intègre dans un parcours d’apprentissage dont la dimension culturelle est essentiel.

Qu’est ce qu’entrainer la compréhension orale :
Faire écouter un document, proposer différentes items à cocher, puis donner la solution lors de la mise en commun ne peut en aucun cas constituer un entrainement efficace. L’élève qui n’a pas compris le texte et à qui on apporte les réponses attendues sans l’aider à déterminer l’origine de ses difficultés, à analyser la pertinence des stratégies qu’il met en oeuvre ne peut, au moment de la mise en commun, que se sentir condamné à un échec répété.
Donc, entrainer la compréhension orale c’est :
• Proposer plusieurs situations sur une même thématique, ou sur les thématiques proches un même champ lexical, séparée par des phases de lecture, d’expression écrite ou orale permettant de mémoriser le lexique.
• Motiver l’écoute, lui donner du sens en l’inscrivant dans un projet pédagogique susceptible d’intéresser les élèves dans le cadre du programme culturel.
• Entrainer la mémorisation dès les premiers temps de l’apprentissage, la mémoire auditive est sollicitée pour permettre aux élèves de reconnaitre et de reproduire les phonèmes et les schémas intonatifs et accentuels de la langue étudiée. Mémoriser des comptines, puis des poésies, des chansons,… aide à enrichir et renforcer le répertoire des sons, des mots, des structures,…
• Proposer des situations d’entrainement permettant à l’élève de repérer ses compétences, mais aussi ses difficultés éventuelles.




L’exploitation de la vidéo en classe du FLE


l’exploitation de la vidéo en classe du FLE :
la vidéo :
Les documents d’accompagnement des programmes encouragent l’utilisation des supports offerts par les technologies nouvelles (vidéos, cédéroms…) grâce à l’introduction du magnétoscope et du DVD, il est aujourd’hui très facile d’utiliser les supports audio-visuels, pourtant la vidéo reste une pratique rare rn classe de langue. Peut être parce qu’elle reste associé aux loisirs et à la passivité du téléspectateur. Cependant cet outil a de nombreux atouts.

la motivation :
La motivation des élèves est un facteur essentiel dans le bon déroulement de leurs apprentissages, lorsqu’ils se désintéressent d’un sujet, il est difficile de les raccrocher car, ils ont besoin de trouver du sens à leurs apprentissages pour réellement s’investir. Ainsi que les notions abordées en classe doivent être perçues comme nécessaires et intéressantes car les élèves vont utiliser ces notions dans la construction de leurs savoirs.
Il nous parait donc intéressant de montrer que la vidéo permet de motiver les apprenants dans l’apprentissage du FLE, donc, l’élève est motivé par les supports audio-visuels, son attention est éveillé et son intérêt est maintenu, les apprenants veulent comprendre donc ils ont un objectif et puisque ce sont des support reproduisant des situations réelles de compréhension, plus ils comprennent, plus ils sont motivés d’en comprendre davantage.
La vidéo est donc un support extrêmement intéressant puisque il favorise le plaisir d’écouter et de comprendre la langue étrangère, de cette façon les élèves peuvent être impliqués personnellement et activement dans des apprentissages motivants et ludiques.

l’image animée, une aide à la compréhension :
L’image est une aide qui facilite souvent la compréhension et donne plus facilement accès au sens. En effet, il ya souvent redondance entre les images et les paroles. L’image aide donc les élèves à comprendre les dialogues mais aussi l’histoire, c’est là que l’élève acquiert les codes de l’image, c'est-à-dire avec la vidéo il ya une explicitation des éléments extérieures au verbale, la situation est présentée d’entrée et sert à comprendre le message linguistique qui présente une langue en situation.

une langue en situation :
➢ Une langue authentique :
Il est important de mettre l’élève en contact avec les sons et les structures d’une langue étrangère car l’apprentissage de cette langue est axé principalement sur l’oral, comme ça, il a la possibilité d’identifier de repérer et d’interpréter des structures aux techniques et cela ne peut que faciliter son apprentissage de la langue.
Il faut éveiller que les séances soient riches d’échanges et non seulement d’échanges restreints, simplifiés et brefs. En entendant et en répétant des expressions complexes, les apprenants perçoivent mieux le rythme, l’accentuation et l’intonation de la langue.
La vidéo permet donc d’entendre et comprendre la langue telle qu’elle est parlée dans la vie quotidienne, l’élève fait l’expérience d’un enivrement langagier réel sans aller dans le pays.

L’importance des éléments non verbaux :
Apprendre une langue, c’est maitriser un ensemble de signaux verbaux et non verbaux, mais aussi l’expression du visage, les gestes, les intonations, …
L’élève peut être aidé dans l’accès au sens à partir l’observation du non-verbale, l’mage présente des signes non-verbaux qui peuvent être particuliers à un pays c'est-à-dire qui renvoient à une culture particulière. Alors, la vidéo joue ce rôle d’ouverture au monde, elle permet de montrer les conventions sociales et les implicites culturels.