lundi 31 décembre 2018

Qu’est ce qu’une stratégie



Qu’est ce qu’une stratégie :
En s’inscrivant dans une perspective psycholinguistique car il s’agit d’analyser et d’expliquer la façon dont l’apprenant acquit une langue étrangère tout en s’intégrant dans son propre apprentissage.
La plupart des définitions existantes sur l’acquisition et l’apprentissage des langues étrangères sont différentes et parfois elles ne renvoient pas à un même objectif. Les dictionnaires de langue se mettant d’accord pour définir les stratégies comme étant « un art de diriger certaines opérations dans un but précis » AUZOU (2005-1896).
La notion de stratégie a pris son développement dans les années 1970, pour MEIRIEU la notion de stratégie représente selon lui « une activité personnelle, aléatoire à une histoire propre, c’est aussi une activité finalisée par laquelle construit de nouveaux savoirs et savoirs faire en intégrant par série de mise en relations successives, la difficulté à l’habitude de l’étranger au familier, l’inconnu au connu. »
CORNAIRE dit à ce sujet : « aujourd’hui, on s’entend pour dire que les stratégies d’apprentissage sont des démarches conscientes mises en oeuvre par l’apprenant pour faciliter l’acquisition, l’entreposage, et la récupération ou la construction de l’information. »
De là, on peut dire que la notion de stratégie désigne le fait de suivre une telle démarche constituant certains règles afin d’aboutir à un apprentissage d’une langue étrangère et de construire des informations dans celle-ci et qui se fait d’une manière naturelle et consciente de la part de l’apprenant.

1-2 : Typologie des stratégies d’apprentissage :
Oxford classe les stratégies d’apprentissage en deux catégories :
1-2-1 : les stratégies directes : Ces stratégies peuvent avoir une influence directe sur le processus de l’apprentissage de l’apprenant :
➢ Elles touchent directement à la mémoire telle que les affiliations mentales
➢ Cognitives par exemple : l’usage et l’emploi ou la transformation de la langue 2 (répéter ou conclure)
➢ De compensation comme demander de l’aide, recourir à la langue 1, créer et esquiver.

1-2-2 : les stratégies indirectes :
➢ Métacognitives : (c’est le fait d’organiser son apprentissage)
➢ Affective :( oraliser ses difficultés, essayer de s’apaiser. »
➢ Sociales : (poser des questions, participer et collaborer.)
Les travaux de la psychologie cognitive concernant l’apprentissage d’une langue étrangère, ont s’intéresser à l’étude de la notion de stratégies d’apprentissage ; ils expliquent qu’un apprenant utilise ces stratégies dans le but de traiter vivement des informations et de construire ses connaissances.

Il existe de nombreuses classifications de stratégies qui se focalisent sur certaines dimensions plutôt que d’autres. VERMUNT(1996) ajoute la dimension :
➢ Affective : concentrer sur quelque choses, faire des efforts, commander ses émotions…


Qu’est ce que l’écoute (Compréhension oral du FLE)


Qu’est ce que l’écoute :
Avant tout, il est très important de mieux saisir le processus d’écoute sur le plan théorique. Beaucoup de travaux ont été réalisés mais le modèle de MCADAMS et BIGAND (1994) est pratiquement intéressant car il traite de manière séquentielle le processus de compréhension à partir d’un son.
L’écoute est le processus de compréhension orale qui permet de comprendre un message. A partir de la situation, l’auditeur doit décider et changer à chaque fois la manière dont il écoute un message.
De plus, on distingue de nombreux facteurs qui interagissent sur la qualité de l’écoute :
Cinq types d’écoute en été mis en évidence :

➢ L’écoute sélective :
Apprendre à n’écouter que les passages qui sont nécessaires à la réalisation d’une tache, apprendre à « ne pas entendre » le reste. Chercher dans un message ce que sait l’auditeur pour n’écouter que les passages qui l’intéressent.
➢ L’écoute détaillée :
Apprendre à avoir connaissance de tout ce qu’on va écouter (dans un passage particulier, dans une catégorie d’informations, dans un discours oral…) c’est une écoute exhaustive, de durée variable.
Reconstituer un message mot par mot en écoutant la totalité de celui-ci.
➢ L’écoute globale :
Apprendre à dégager autant d’informations du discours pour essayer de comprendre leurs significations globales. Découvrir un message en s’intéressant aux endroits particuliers pour comprendre leurs significations générales.
➢ L’écoute réactive :
Comprendre c’est pour faire quelques choses (prendre des notes, faire fonctionner un appareil,…) ce type d’écoute exige de savoir fonctionner deux opérations simultanément, il faut par exemple voire quelles sont les informations qui sont nécessaires et décider si l’interlocuteur doit donner avis sur le discours du locuteur « si l’interaction est possible » tout en continuant à écouter, réagir sur le message qui est entendu et compris. Donc pendant l’écoute, deux opérations simultanées sont mises en position : la sélection des informations à garder et la réaction par rapport à celle-ci.

➢ L’écoute de veille :
Ce type d’écoute est dit automatique, elle se déroule d’une façon inconsciente, et qui a pour but d’attirer l’attention des apprenants.
L’écoute d’une mélodie rythmique, une comptine, un chant, une histoire ou une consigne que l’enfant développe sa compétence d’écoute. L’enseignant facilite la compréhension ayant recours aux gestes, aux mimiques ou les intonations.
L’écoute dans les situations authentiques permet aux apprenants de s’habituer aux nouveaux sons de la langue qui ne sont pas maternelle pour eux, tels que, les films, les émissions télévisées, les pièces de théâtre…facilitent l’acquisition de la langue seconde.
Dans le domaine de la pédagogie, il existe une démarche de l’écoute proposée par différents auteurs. Celle-ci comporte trois étapes : le pré écoute, l’écoute, la post écoute.
• Le pré-écoute : est la l’étape durant laquelle l’enseignant prépare les apprenants à recevoir le contenu d’un document.
C’est la période pendant laquelle on découvre les attentes des élèves, ou on les ramène, au moyen des remue-méninges, à deviner le contenus du récit qu’ils vont écouter, c’est aussi l’étape pendant laquelle l’enseignant .
vérifie le vocabulaire déjà connu par les apprenants sur le sujet présenté. Par la suite, l’enseignant va leurs donner le vocabulaire qu’ils ne possèdent pas et dont ils vont avoir besoin pour comprendre le contenu. C’est donc la période pendant laquelle l’enseignant explique à ses apprenants la tache qu’ils auront à accomplir, soit pendant l’écoute, soit après l’écoute.
• L’écoute : est l’étape ou l’apprenant essaie de dégager le sens global du document en prenant en considération toutes les signes, linguistique et non linguistique. Donc le moment où il va vérifier l’hypothèse qu’il avait proposée dans la phase de pré écoute. Il estimable que ce soit aussi le moment ou il s’amuse en français tout en apprenant et en développant un savoir-faire15. Il est aussi nécessaire d’offrir aux apprenants l’occasion d’une deuxième écoute.
• La posté-écoute : c’est l’étape durant laquelle les apprenants partagent beaucoup plus ce qu’ils ont compris que les stratégies qu’ils ont utilisées. C’est l’étape ou ils partagent leurs impressions et expriment leurs sentiments.
La variante est nécessairement la même activité mais les moyens de réalisation peuvent être variés.
Le prolongement : est défini comme l’ensemble d’activités qui sont reliées directement au thème. Chaque groupe d’élèves sont permis de choisir une activité différente, le but ultime de ces activités c’est de voir leurs réactions et les résultats obtenus.
L’apprenant doit utiliser des différents processus mentaux pour une écoute attentive et efficace :
C’est en amenant l’apprenant à utiliser toute la série de processus que l’on garantira le développement de sa capacité à écouter. Ce sera l’intention de communication qui désignera à l’apprenant lequel des processus mentaux privilégier :

• Le repérage : chercher une information visiblement et clairement donnée dans un message oral ou écrit.
• La sélection : est la recherche d’une information qui fait partie de l’ensemble d’autres informations.
• Le regroupement : rechercher une information qui est donnée dans différentes ongles et en divers endroits dans un document, l’apprenant va donc, repérer, sélectionner, et regrouper l’information pour la mesurer, comparer et enfin la juger.
• L’inférence : un apprenant doit chercher une information qui n’est pas fourni visiblement ou clairement, il fait donc référence à ses connaissances antérieures par rapport au sujet ou à ce qu’il a déjà entendu pour pouvoir répéter cette information recherchée.
• L’évaluation : comme en étant un processus mental, un apprenant doit d’abord avoir compris un message avant d’être évalué, car, ce processus ne permet pas effectivement la compréhension de ce dernier, mais, il aide l’apprenant de juger un message par rapport son intention à l’aide de ses connaissances antérieures.
➢ Les processus mentaux : comme on l’a expliqué dans l’optique immersive, ne sont pas particuliers à l’acquisition d’une langue cible, mais, ils sont tout autant favorisé pour l’enseignement des autres matières



L'enseignement du français langue étrangère FLE



L’enseignement :
   Selon le petit Robert l’enseignement : «Action, art d’enseigner, de transmettre des connaissances à un élève ». D’autres définitions sont proposées telles celle du dictionnaire le petit Larousse qui définit l’enseignement comme suit : « Action, manière d’enseigner, de transmettre des connaissances »
Mais dans le champ des langues étrangères, l’enseignement n’est pas seulement comme une transmission des connaissances ou du savoir, il prend des dimensions particulières relatives aux particularités de l’objet d’étude et les rapports qu’il peut avoir avec les autres disciplines et aussi aux caractéristiques propres aux agents impliqués dans le processus.

  MARTINEZ P. affirme que :
« L’enseignement des langues étrangères ne peut, en effet, être examiné que comme une forme d’échange communicationnel : enseigner, c’est mettre en contact, par le fait même, des systèmes linguistique et les variable de la situation touchent tant à la psychologie de l’individu parlant qu’a un fonctionnement social en général ».
  Comme résumé, nous proposons la définition de CUQ J-P et GRUCA : L’enseignement « est une tentative de médiation qui peut être appelée guidage. On appellera donc situation guidée la médiation organisée dans la relation de classe .Dans cette relation, l’enseignant est la partie guidant et l’apprenant la partie guidée. En revanche l’appropriation linguistique hors de la relation sera réputée non guidée ».

dimanche 30 décembre 2018

Relations Éleve-Famille, ECOLE - Enseignant FLE


RELATIONS :ELEVE/FAMILLE/ECOLE/ENSEIGNAT
D’abord, les quatre éléments : l’élève (l’apprenant), la famille, l’école (l’espace ou le lieu d’étude), enseignent (qui transmettre les informations et le savoir aux élèves) sont des éléments l’un influence à l’autre par manière directe, puisque la bonne relation pédagogique ente eux très important et obligatoire surtout aujourd’hui. Parce que le but de la bonne relation pédagogique et le contact avec : la famille, l’enseignant, et l’école, peut encourager l’étude scolaire de l’élève et de favoriser une grande ouverture de l’école sur la vie.

1. Relation : élève / famille.
La famille est un facteur essentiel dans l’apprentissage car l’élève est influencé directement par sa famille .Puisque : c’est le premier milieu qui vivre en lui, ainsi la langue qui parle à la maison sera transmise directement à leurs élèves, « Dans tous les pays qui parlent à la maison une langue public de leurs territoire. Finalement, cette langue sera transmise à leurs enfants »
Si les parents encouragent leurs élèves pour apprendre une langue étrangère en le pratiquant chez soi, l’élève sera capable d’apprendre facilement, c’est le cas des parents cultivés avec la bonne relation.

2. Relation : élève /enseignant.
La culture éducative non seulement la présentation des cours face à l’élève par l’enseignant, mais règle aussi, les normes relationnelles entre élève et l’enseignant. Par exemple : les normes de la prise de la parole, l’élève ne doit pas prendre la parole sans être désigné par l’enseignant .Cette culture fait partie des habitudes culturelles acquises dans le milieu familial et traduit le respect que l’élève doit à ses parents et par la suite à son enseignant.
Si une bonne relation s’établir entre l’élève et l’enseignant, autrement dit si ce dernier se rapproche plus de ses élèves et motivent à l’apprentissage, il sera facilement respecté et aimé de ses élèves. L’enseignant peut aider ses élèves à investir et employer leurs capacités intellectuelles parce qu’il est considéré comme tout pour eux.

3. Relation : famille /école.
La relation entre les deux doit être complémentaire, mais cette relation rarement qu’elle existe surtout dans notre pays et surtout avant.
La plupart des familles n’avaient aucune relation avec les écoles de leurs élèves, mais avec le développement du niveau culturel des parents d’aujourd’hui elle commence à exister.

4. Relation : famille / enseignant.
Cette relation est une relation noble. Quelle que soient les catégories socioprofessionnelles des parents d’élève, ils s’intéressent aux études de leurs élèves, cependant, le degré de cet intérêt varie selon le niveau d’instruction des parents et notamment du père.




L'échec Et La Réussite Scolaire


L’ECHEC ET LA REUSSITE SCOLAIRE :
   D’abord l’échec et la réussite scolaire sont deux phénomènes sociaux qui exprimés les résultats ou les pratiques d’action pédagogique des élèves. L’échec scolaire est le mal étude, l’insuffisant intellectuel,…nous marquons que l’échec scolaire dans ces dernies années plus toucher les garçons plus que les filles. L’échec a des causses : psychologiques, les problèmes familiaux, le manque d’information scolaire et professionnel, le statut sociaux des familles, le besoin de travail et gagner de l’argent, le mauvais enseignement,…
    Aussi les enseignants expliquent par d’autre part que l’échec dans ce qu’ils appellent le manque de motivation.
    Par contre l’échec il y la réussite, la réussite scolaire est la bonne étude, l’intelligence, bien d’instruire,…grâce des raisons ou des facteurs :
culturel, économique, familial, sociogéographique, la bonne relation avec l’enseignant,…

Apprendre une langue étrangère FLE


Apprendre une langue étrangère FLE
Apprendre une langue étrangère c’est ouvrir la porte à de nouvelles expériences. La seule façon d’apprendre à connaitre une culture, c’est d’étudier sa langue, ainsi nous résumons que la langue (mot polysémique) est un système des signes linguistique, vocaux, graphiques ou gestuels, qui permet la communication entre les individus.
Nous enseignons les langues étrangère depuis langue temps, par rapport que ces langues ni pas la langue maternelle chez nous. Aussi l’apprentissage d’une langue étrangère à besoin des conditions naturelles et culturelles susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines, ou bien diront un environnement valable pour l’apprentissage d’une langue étrangère. Et encore la bonne relation entre l’élève et l’enseignant peut encourager l’apprentissage du FLE.

samedi 29 décembre 2018

Le Cursus Scolaires Des Eleves en FLE


LE CURSUS SCOLAIRES DES ELEVES :
Selon BOULAHSEN Ali les processus de scolarisation sont essentiels à plusieurs égards et notamment à expliquer l’échec ou la réussite des apprenants. La scolarisation de ce dernier s’explique donc par les représentations et les valeurs propres à son milieu social ainsi que son expérience sociale passée, c’est-à-dire par sa trajectoire à propos de cette dernière.

LAURENS prétend que par trajectoire sociale d’un ego n’a finalement de sens que par rapport à celle d’autrui, à celle de son propre père, souvent de sa mère et plus qu’on ne le croit de ses grand- parents, bref de l’entourage familial proche et immédiat. La réussite et le projet qui le soutint n’ont de sens que par rapport à une trajectoire sociale passée ou en cours, à l’histoire de la lignée familiale.

Le rôle de l’apprenant :
Avec la réparation dans les méthodes d’enseignement, le rôle de l’apprenant a changé, avant il acquit seulement mais maintenant il participe à la construction de son propre savoir. Il peut analyser et construire un énonce, même il peut en contexte comparer sa langue avec celle de son entourage social selon W. Klein.

L'influence du milieu socioculturel sur l'apprentissage du FLE


L’INFLUENCE DU MILIEU SOCIOCULTUREL SUR L’APPRENTISSAGE DU FLE :
1. L’influence du milieu géographique :
Après l’analyse de la citation précédente nous avons trouvé que le milieu géographique est parmi les premiers facteurs qui influencent sur l’apprentissage du FLE. Dans le cas de l’Algérie, les élèves du Nord n’apprennent pas le français comme les élèves du Sud.
Le cas des Algérois n’est pas le même pour les villageois, parce qu’au Nord le français est utilisé au sein de la société (la rue, la maison, la communication,…). Mais au Sud, le français n’est utilisé qu’à l’école, et ce pour des raisons historiques notamment le colonisateur qui s’est installé et centré au Nord.

2. L’influence du milieu familial :
Toujours les parents ou les familles essayent de fournir plus d’efforts, de consacrer plus de temps et d’argent pour pousser leurs enfants à avoir le meilleur apprentissage. Les parents doivent être un véritable soutien permanent à leurs enfants, que ce soit en ce qui concerne les dépenses scolaires, la résolution des devoirs ou dans la réponse aux questions que ces enfants n’ont pas osées poser en la classe Donc le milieu familial : la famille en général ou les parents par exemple jouent un rôle très intéressant et important dans l’apprentissage du français, langue étrangère en Algérie.

3. Le niveau intellectuel des parents :
La culture des parents influence par méthode ou manière directe sur l’apprentissage de leurs élèves car les parents cultivés connaissent bien les conditions, les besoins et les normes d’apprentissage quel que soit le statut socioéconomique, puisque « les parents cadres moyens et supérieurs s’estiment compétent »21. Il y a aussi des parents incultivés ou non instruits restent toujours à l’écoute de leurs enfants bien qu’ils sont incapables de leur assurer le suivi scolaire à la maison, ils sont conscients des besoins et des difficultés d’apprentissage mais ne savent pas le faire.
Le niveau intellectuel des parents peut avoir un impact direct sur le niveau intellectuel de leurs élèves, puisque les parents sont la première source d’inspiration de leurs enfants, qui apprennent les informations et les connaissances de base puis les développent et les utilisent selon leurs besoins d’apprentissage.

4. L’influence du statut social des parents :
Dans ce cas, selon BOULAHSEN Ali, il y a trois catégories différentes : Les parents des cités riches, les parents des quartiers pauvres de la ville et les parents dans les régions rurales.

4.1. Les parents des cités riches :
Ces parents généralement se situent dans grande cité de villas en plein centre des villes. Ces parents préfèrent de donner à leurs enfants une éducation très spécialisée avec des enseignants compétents, puisque ils ont les déférentes capacités et moyens (matériel, argent, connaissances,…) pour le soutien et le suivi quotidien des travaux scolaires de leurs élèves. Selon des études faites en ce domaine, il s’est avéré que les élèves des familles riches ont plus de chances pour poursuivre leurs études par rapport aux élèves pauvres.

4.2. Les parents des quartiers pauvres :
Cette catégorie ne trouve aucun moyen pour aider ses élèves dans leurs apprentissage, parce qu’elles sont incapable de le faire à cause de souffrance matérielle.
Les élèves de ces quartiers ne participent pas ou ne parlent pas dans la classe, et les enseignants rarement ou jamais communiquent avec eux , ainsi la classe « est un lieu social avec ses normes et ses rituels, un lieu où se jouent des rapports de pouvoir et de savoir tout comme d’autre situation de communication »

4.3. Les parents dans les régions rurales :
Ce type de parents n’assure pas le soutien quotidien de leurs enfants en leurs applications scolaires puisqu’ils sont incapables de le faire à cause de leur niveau instructif et les difficultés de leur vie.
Donc dans ce cas les élèves demandent l’aide de leurs frères ainés, qui ont réussi leurs études en maitrisant la langue française.
Les deux derrières catégories n’auraient pas les moyens (éducatifs, quotidiens,…) pour réussir à cause de l’incapacité d’aller plus loin dans le processus d’apprentissage des langues étrangères.


vendredi 28 décembre 2018

L'influence de la communication des mass-médias


L’INFLUENCE DE LA COMMUNICATION DES MASSMEDIAS :
Les médias peuvent influencer le processus d’enseignement/apprentissage chez les élèves, selon J.-C. BEACCO :
«Les medias, outre qu’ils traitent l’information et qu’ils donnent à voir une société de leur point de vus, ont aussi des rôles dans la diffusion d’autre savoirs sociaux, puisqu’ils peuvent héberger des textes rendant compte de la production scientifique celle qui nous importe, à savoir les sciences sociales… ».
Ainsi les medias : « sont susceptibles de mettre en circulation des connaissances…»

1. L’internet :
Espace informatique de télécommunication très riche et très varié où se trouve tout ce que nous voulons en français d’une manière très facile, très claire et très efficace surtout pour les jeunes et les files qui trouvent dans cet espace des jeux, et des sites très intéressants dans votre études, ou votre recherche,…

2. La télévision :
La télévision est le moyen le plus utilisé dans le monde. Puisque est un moyen idéal pour la communication, l’apprentissage de la langue française, … Pour la télévision algérienne, le français est diffusé à travers des films, mais il y a d’autre chaines telles que TV5 qui est à 70 % politique ainsi que MEDI1 et 2M qui sont deux chaines très riches de programme en français, ces chaines aident à l’apprentissage du français.

3. La presse écrite :
   L’expression de la presse écrite désigne d’une manière générale l’ensemble des moyens de diffusion de l’information écrite, ce qui englobe notamment les journaux quotidiennes par exemple (al watan, la liberté,…), les publications,…liés à la diffusion de l’information.
Les journaux peuvent influencer sur le comportement et l’apprentissage de l’individu. Puisque le tirage des journaux a beaucoup des avantages : informer, apprendre l’expression écrite de FLE,…

4. La radio :
    La radio est un moyen de communication plus ancienne, joue son rôle de média d'accompagnement dans un plusieurs lieu. Le média radio doit proposer des programmes et des informations varient (Sabah elKhir, 100% culture, informations pédagogiques, informations éducatifs,…).
   Alger chaine 3 est la seule chaine d'expression française du groupe de 55 chaines de la radio Algérienne. La chaine 3 au coeur de service au mieux ses auditeurs en investissant le terrain pour répondre au mieux à sa mission de service public : informes, divertir, instruire,…
   Entre les avantages de la radio, elle est aidée pour l'apprentissage du FLE, puisqu’elle est diffusée en français (oralement).


Le Français En Algérie FLE


LE FRANÇAISE EN ALGERIE :
   Notre pays est très grand c’est pour cela qu’il est en riche en variétés des langues : arabe dialectal « langue maternelle de la plus part de la population « 85% » .La langue arabe dialectal définie par TALEB.IBRAHIMI.K comme : « Première socialisation linguistique, de la communauté de base ». Et le berbère ou Tamazigh, qui signifie :
« Homme libre » .Ainsi le berbère est une langue maternelle d’une partie de la population, comme : les kabyles (Kabylie), les Chaouias(Aurès), le M’zabi (M’zab), ainsi que Targui(les Touaregs du Hoggar).Selon K.T.IBRAHIMI.
   Le français, qui est considère comme langue étrangère, nous l’avons hérité de la colonisation française. Dans la période coloniale, la société algérienne avait le français comme langue du pays et c’était la seule langue enseignée à l’école. Pendant la période postcoloniale (l’importance ou de la superposition, sa réalité change pour la langue française), ou biens que la rentré de 1962 le statut(ou le cas) du français a changé, il est devenu langue d’enseignement à côté de la langue arabe classique. Aujourd’hui, le français n’est qu’une matière ou discipline à enseigner dans le contexte scolaire algérien.
   La langue arabe a pris dessus et elle est devenue symbole de l’arabité de l’Algérie indépendante, elle est devenu comme la langue maternelle du pays et la première langue enseignée à l’école algérienne, le français comme première langue étrangère enseignée dans les écoles algériennes et l’anglais comme deuxième langue étrangère.
   Le statut de la langue berbère reste limité et ambigu, pour cela son apprentissage est facultatif dans les écoles.

L'apprentissage du FLE



L’apprentissage :
     La notion d’apprentissage est une notion vaste, complexe, et différente selon les théories. Bien que nous choisissions quelques définitions simples pour nous éclairer la notion d’apprentissage qui peut être définie comme suit :
L’apprentissage « est un processus cognitif qui grâce à une interaction entre l’organisation, permet à l’être vivant à partir de relativement permanente, pourvu que le changement ne puisse s’explique par des tendances natives à la réponse, par la maturation ou par des états temporaires tels que la fatigue, la maladie, la trac,… » 
     CUQ définit l'apprentissage comme : « La démarche consciente, volontaire et observable dans laquelle un apprenant s'engage et qui a pour but l'appropriation. (…)Un ensemble de décision relatives aux actions à entreprendre dans le but d'acquisition des savoirs ou des savoirs faires en langue étrangère».
     Donc nous comprenons que l’apprentissage d’une langue étrangère, est un acte d’acquisition des savoirs et des savoirs faires dans la langue étrangère, et aussi un acte intentionnel et conscient. Le critère de volonté, de conscience et d'observabilité distingue l’acte l’apprentissage de celui d’acquisition.

L’environnemen En Classe De FLE


L’environnement :
Selon l’hypothèse des behavioristes, l’environnement est : « L’esprit d’un nouveau-né est une feuille vierge, ou tabula rasa, et tous les comportements sont déterminés par des stimulations issues de l’environnement (éducation, milieu social, l’environnement physique,…) qui sont l’origine des différences entre les enfants »
Selon le dictionnaire de français le Robert : « ensemble des conditions naturelles et culturelles qui agissent sur les êtres vivants et les activités humains ». Dans notre travail, l’environnement existe sous le nom milieu socioculturel qui désigne « Qui concerne les structures sociales et leurs culture » selon le dictionnaire le Robert.

La langue étrangère (FLE)


La langue étrangère :
    Le dictionnaire de didactique du français (langue étrangère et seconde) définit la langue étrangère comme suit : « toute langue non maternelle est une langue étrangère. On peut alors distinguer trois degré de xénité(ou d’étrangeté) : La distance matérielle, géographique (…), la distance culturelle(…), la distance linguistique… ».

La langue étrangère a d’autres définitions, nous proposons celle suivante :
« La langue étrangère est une langue qui n’est pas la langue maternelle d’un personne, si bien qu’elle doit en faire l’apprentissage pouvoir la maitriser .Ceci peut se faire de différentes manière : par la voie scolaire, par des cours, des stages ou formation à l’âge adulte, par des manuels ou des méthodes multimédias. La langue étrangère désigne d’une façon générale, la langue enseignée dans un contexte scolaire étranger comme une discipline d’organisation de l’apprentissage se fait souvent par
étapes successives dans des groupes homogène, par l’âge et niveau
correspondant au division de l’école ».
     Donc nous avons vu que la langue étrangère est une langue qui n’est pas la langue maternelle d’un individu, c’est-à-dire la langue étrangère n’est pas la première langue qu’un individu apprend. Par exemple dans notre cas la langue française chez nous est une langue étrangère ou une langue d’enseignement, puisque cette langue n’est pas la langue maternelle en Algérie.






Conseils didactique en compréhension orale


Conseils didactique en compréhension orale
Jean Michel D.S. a proposé quelques conseils didactiques en compréhension orale :
1. Il vaut mieux ne pas mélanger les compétences des apprenants, car chacune a ses capacités, dans ce cas, il ne faut pas leurs donner des questions qui exigent des réponses longues.
2. On ne doit pas expliquer tout les mots difficiles avant l’écoute d’un document sonore.
3. Faire jouer des dialogues devant les apprenants mieux que de travailler sur leur transcription écrite, pour qu’ils aient l’habitude d’écouter à l’oral.
4. Une fois la réponse d’un apprenant est fausse, on doit lui donner l’occasion de réécouter le document et ressayer encore une fois de donner une nouvelle réponse avant de le proposer à un autre apprenant.
5. Varier la typologie des exercices en compréhension de l’orale aide les apprenants à être mieux actifs et stimulés en classe ainsi que ne pas trop s’ennuyer.
6. On doit éviter les questions sans aucune visée communicative et qui conduit aussi à un processus de traduction implicite.

jeudi 27 décembre 2018

Qu’est – ce qu’un manuel scolaire ?


Qu’est – ce qu’un manuel scolaire ?
I – DEFINITIONS :
1- Un manuel scolaire ou un ensemble pédagogique (livre de lecture + CD/ROM ou DVD et cahier des activités) n’est qu’un outil mis à la disposition des apprenants et de l’enseignant pour les aider à (faire) acquérir la langue étrangère.
2- C’est un référent pour l’enseignant et ses élèves.
1- Ce n’est pas un programme officiel qu’il faut respecter à la lettre sachant bien le manuel scolaire devrait respecter les choix méthodologiques du programme.
2- Ce n’est pas une progression qu’il faut suivre linéairement. Les livres de lecture doivent être exploités à la carte en fonction des besoins langagiers des apprenants.
3- Ce n’est pas une méthode (un assemblage abstrait d’hypothèses et de procédures) : Différentes étapes à suivre. Sachant bien sûr que l’élaboration d’un manuel scolaire est toujours sous – tendue par une méthode.

II- FONCTIONS DU MANUEL 
Un manuel scolaire en tant que support d’enseignement / apprentissage remplit différentes fonctions auprès de ses utilisateurs.
1- Fonction pédagogique : (la plus évidente).
Le livre de lecture est conçu pour l’apprentissage de la langue française : maîtrise des mécanismes de la lecture, présentation des structures lexicales, syntaxiques et morphologiques (conjugaison, orthographe), des effets de style, des modèles discursifs (actes de parole et types de textes),…
2- Fonction scientifique :
Le livre de lecture transmet un certain nombre de connaissances scientifiques et techniques aux usagers.
3- Fonction civilisationnelle : ou socio – culturelle.
Il permet à l’élève de connaître d’autres horizons : c’est une ouverture sur d’autres cultures et civilisations.
4- Fonction idéologique : (la moins évidente)
Le livre de lecture véhicule la philosophie de l’institution. Il présente des types d’identification porteurs de valeurs. Ces types sont proposés à l’imitation (image de la société, type de comportement, type de pensée, …)






le courant linguistique


le courant linguistique :
Regroupe la méthode situationnelle et l’approche communicative :

2-2-1 : la méthode situationnelle :
Cette méthode est apparue dans les années 1929-1930, il met l’accent sur l’orale et sur les principes choix et d’organisation du contenu linguistique à enseigner puisque, on accorde beaucoup d’importance au contenu linguistique, on tient peu compte des besoins et des intérêts de l’apprenant. L’objectif général de cette méthode est d’assurer la communication orale.
L’écoute est une étape importante avant la production, le rôle de l’apprenant limite à écouter et reproduire ce que l’enseignant comme le souligne CORNAIRE : « l’approche situationnelle est le résultat d’un amalgame entre une constatation linguistique (une langue est composée d’un ensemble de structures) et une explication psycholinguistique, d’où l’apprentissage d’une langue exige l’acquisition d’un nouveau système d’habitudes »7.

2-2-2 : l’approche communicative :
Cette approche a donné une nouvelle définition à l’apprentissage des langues.
En effet, apprendre une ne se contente plus d’avoir des connaissances linguistiques mais en tant qu’outil de communication devrait permettre à l’apprenant de communiquer d’une manière efficiente.
A ce sujet on peut dire qu’il ne s’agit plus vraiment d’avoir les aspects linguistiques, voir des sons, du lexique, des structures, mais aussi les règles d’emploi pour une communication efficace en langue étrangère.
Les besoins et les attentes de l’apprenant sont pris en considération en fonction de ses objectifs. La langue est considérée avant tout comme un outil d’interaction social. L’apprenant devient un communicateur. Un partenaire dans la négociation du sens ou d’un message communiqué. Les pratiques sont orientées vers des échanges réels. La compréhension devient importante.

2-3 : le courant psychologique :
Regroupe l’approche naturelle et l’approche axée sur la compréhension :

2-3-1 : l’approche naturelle : cette approche peut être considéré comme la méthode libre. Le but essentiel de cette méthode est d’améliorer la compréhension et de la communication. La compréhension est un objectif placé au premier plan car la compréhension précède nécessairement la production soit à l’orale ou à l’écrit.
KRASCHEN, affirme que l’apprentissage-acquisition d’une langue étrangère dépend de cinq hypothèses :
• L’intrant compréhensible.
• Le modèle du moniteur.
• La notion de filtre affectif.
• La distinction catégorique entre acquisition, apprentissage.
• L’existence d’un ordre naturel d’acquisition.

Cette méthode a recours aux documents authentiques, l’importance est donnée au vocabulaire, avec des activités de compréhension.

2-3-2 : l’approche axée sur la compréhension :
Cette approche considère des compétences reçus comme préalables à la production.
PALMER et ASHER ont été les pères de cette approche, qui, accorde également à l’apprenant une occasion de choix. Il participe d’une manière active dans son apprentissage en identifiant les stratégies qui marchent pour lui dans les situations de communication. Puis ils les utilisent pour améliorer ses compétences.


l’enseignement de la compréhension de l’orale


l’enseignement de la compréhension de l’orale : perspectives temporelles :
Claude Germain (1998 /16) distingue trois grands courants théoriques qui sous-tendent le processus de la compréhension orale qui sont : le courant intégré, le courant linguistique, et le courant psychologique :
2-1 : Le courant intégré : ce courant regroupe les deux principales méthodes, la méthode audio-orale et la méthode SGAV (structuro-global audio-visuel)

2-1-1 : la méthode audio-orale :
Cette méthode est née au cours de la deuxième guerre mondiale, son objectif premier est de répondre aux besoins de l’armée américaine afin de former des militaires qui communiquent en langue étrangère d’une manière rapide et efficace. Cette approche est basée sur le modèle structuraliste de Bloomfield, associé aux théories béhavioristes sur le conditionnement, de ce fait, l’apprentissage d’une langue étrangère se fait d’une manière automatique. L’apprenant apprenait à parler en faisant beaucoup d’exercices, dans lesquels il faut répéter des phrases plusieurs fois.
La place de l’oral est première, toutefois l’accent est mis sur l’imitation, la structure et l’automatisme. L’apprenant doit dans son apprentissage respecter des consignes grammaticales rigoureuses. En effet, comme le confirme Germain : « l’apprenant comprend et répond de façon automatique et n’est pas en mesure d’utiliser de façon spontanée ses acquis. »6 (1998/ 17)

2-1-2 : la méthode SGAV :
Les premières formulations théoriques de l’approche structuro-global audio-visuel ont été faites par GUBERINA.
Définit la langue comme « un instrument de communication dont l’apprentissage doit porter sur la compréhension du sens global de la structure, les éléments « audio » et « visuel » facilitant cet apprentissage. » (CORNAIRE, 1998 : 18)
La méthode SGAV (structuro-globale audio-visuel) vise l’apprentissage de la communication, verbale (gestes, mimiques, etc.). L’apprenant n’a aucun contrôle dans son développement ou sur le contenu du cours, mais il doit successivement, écouter, répéter, comprendre, mémoriser et perler librement.




La compréhension de l’orale


La compréhension de l’orale
1-1 Qu’est ce que comprendre ?
Le terme « compréhension » est un nom féminin dérive du latin « compréhensio» et qui signifie la faculté de percevoir, de reconnaitre et d’interpréter un message émis au moyen d’un code conventionnel de communication. »
Donc le terme comprendre désigne non seulement une simple activité de réception d’un message qu’il faut décoder, mais essentiellement, la reconnaissance de la signification d’un discours et l’identification de fonction communicative.
Selon un point de vue pédagogique, le dictionnaire actuel de l’éducation définit la compréhension comme « un exercice ou l’on propose à l’élève de lire ou d’écouter un texte plus au moins long et on lui demande ensuite de répondre à une série de questions visant à vérifier sa compréhension du message, compte tenu du discours retenu et les objectifs dont on veut mesurer l’atteinte. »

1-2 Qu’est ce que la compréhension de l’orale ?
Le dictionnaire de didactique des langues définit la compréhension de l’orale comme une « opération mentale, résultat du décodage d’un message qui permet(…) à un auditeur de saisir la signification que recouvrent des signifiants sonore. »
Par ailleurs, la compréhension de l’orale désigne la capacité d’un auditeur de comprendre un message oral émis par son interlocuteur dans une situation de communication, cette compétence est présentée comme une étape fondamentale de la communication et dans l’acquisition d’une langue étrangère, elle est aussi un objectif d’apprentissage qui précède, souvent, la prise de parole. On apprend une langue ainsi qu’un discours dans une situation et non à partir des listes des phrases et des mots, par exemple ; si le but est centré sur une demande, l’apprenant doit être capable de reformuler sa demande convenablement à la situation.
L’auditeur doit avoir des connaissances « linguistique, culturelles, sémantique » pour qu’il ait cette compétence de compréhension, comme il doit être capable de repérer des sons, des mots, des intonations, etc.…, ce sont des éléments qui vont l’aider à reconstruire un sens.
L’HOTE affirme que « apprendre une langue nouvelle, c’est apprendre à parler dans une langue différente de la sienne, mais c’est également apprendre à écouter et à comprendre dans cette nouvelle langue, donc, afin de saisir le sens d’un message oral, l’enfant doit changer complètement son comportement d’écoute car « écouter dans une langue c’est écouter selon un certain rythme », on parle dans ce cas sur l’influence de la langue maternelle sur le comportement de l’apprenant.
En concluant, nous pouvons dire que la maitrise de cette compétence de compréhension nécessite des paramètres relevant de la situation de communication.




Les Stratégies d’écoute en FLE



L'écoute stratégique en langue étrangère
Mettre en oeuvre des stratégies d’écoute (démarches adoptées pour optimiser son écoute et construire du sens) et en proposer une palette
suffisamment diversifiée :
- écoute analytique (écouter un passage court) : des détails à la globalité et à la synthèse pour retrouver par exemple le mot qui dit le sentiment etc.
- écoute synthétique ( écouter un document sonore en entier) : s'interroger sur la totalité pour résumer, donner un titre, qualifier l'énoncé...
- Écoute sélective : repérer des sons, des intonations, des mots, des structures…
- écoute critique : distinguer le vrai du faux, le réel de l'imaginaire, le possible et l'impossible , repérer un intrus...
- écoute perceptive portant sur le signifiant les sons, le ton, l'accent, le rythme , les silences et leurs sens possibles...
- écoute créatrice : utiliser les éléments entendus pour imaginer un avant ou un après en cohérence avec ce qu'on a entendu

mardi 25 décembre 2018

Les traits de l’oralité


Les traits de l’oralité :
• Les traits prosodiques (pauses, accents d’instance, modification de la courbe intonative, …) ;
• Le problème de la segmentation en unités et plus particulièrement de l’inadéquation du découpage en « phrases » ;
• Les emplois de parties du discours et de constructions grammaticales, également utilisées à l’écrit, mais qui du fait de leur fréquence d’emploi à l’oral y acquièrent une importance et/ou une fonction particulière ;
• Des caractères propres à la plupart des échanges oraux (par exemple, l’utilisation des mots du discours : ben, hein, quoi, …) ;
• Des singularités qui tiennent à la linéarité de la parole : hésitations, ruptures de constructions, constructions inachevées, reprises, faits d’organisation syntaxique déviant par rapport à la norme grammaticale.

    L’oral ne permet pas de retour en arrière : ni à l’émission (destinateur), ni pour la réception (destinataire). Le destinateur produit des ratés, des ruptures de construction, des lapsus, des hésitations qui à l’écrit pourraient être éliminés, gommés, raturés. L’écrit autorise de reprendre un énoncé mal compris, le relire, s’y arrêter. Si le destinateur tient compte, dans la production de son message oral, de ces conditions de réception, il serait amené à des redondances, à des paraphrases, 
d’autant plus que les marques ne sont toujours pas aussi nombreuses à l’oral qu’à l’écrit. L’extraction, la phrase segmentée sont fréquentes dans les discours oraux.
En revanche, l’oral dispose souvent de moyens linguistiques, paralinguistiques, extralinguistiques inconnus à l’écrit : l’intonation, les mimiques, les gestes, la situation d’énonciation dans son ensemble peuvent véhiculer des éléments du message qui à l’écrit ont besoin de mots pour « passer ». 
       L’oral apparaît ainsi comme potentiellement plus allusif, plus économique que l’écrit ; cette seconde série de constatations complétant et nuançant la première sans la contredire.





Pourquoi enseigner l’oral ?


- Le système oral :
1/ Pourquoi enseigner l’oral ? : 

Est-ce simplement pour développer la maîtrise de l’oral ? Est-ce que la communication seule spontanée, sans finalité d’apprentissage suffit ?
Les apprenants n’ont guère l’occasion de développer les capacités nécessaires à la maîtrise des formes de communication de la prise de parole en public comme l’exposé oral, le débat, l’interview, l’entretien, etc. Sans enseignement, il est difficile pour la majorité des apprenants de transférer leurs pratiques orales au quotidien, en prenant en considération les contraintes et les particularités des situations formelles de communication. Ces formes de communication orale constituent un moyen fondamental dans la construction des savoirs, fournissent la possibilité de poursuivre des études après l’enseignement obligatoire. Autrement dit, le passage par une socialisation de la prise de parole en public semble la seule possibilité d’accès à des formes valorisées de communication sur le marché linguistique pour un nombre important d’apprenants.

Quel est l’objectif de l’école ?


Quel est l’objectif de l’école ? 
L’objectif de l’école est de socialiser les enfants dont elle a la charge. Ce qui signifie que tout apprenant doit, dans son cursus scolaire, avoir rencontré, compris, vu, lu, produit tous les actes par lesquels une société exprime ses besoins. Elle les exprime par deux grands moyens : l’oral et l’écrit grâce auxquels elle tente de lier tous ses membres.
Ces deux modes de communication doivent faire l’objet d’une attention soutenue et d’un apprentissage systématique. De ce fait, l’oral est un moyen de communication aussi essentiel que l’écrit de notre époque. Pour mettre en place un enseignement de l’oral présentant le maximum de garantie et de qualité, un travail empirique ne suffit pas même s’il va de soi qu’il faut beaucoup pratiquer l’oral pour le maîtriser. L’imprégnation et l’action ne peuvent pas être les seules réponses à toutes les questions qui se posent, il faut faire un détour par différentes théories pour fonder une pratique de l’oral.
L’oral n’est pas l’oralisation qui n’est que la phonation de l’écrit. L’oral n’est pas aussi un assemblage compartimenté d’exercices hétéroclites (diction, prononciation, rythme, syntaxe, morphologie, mélodie, structure textuelle, lexique, …)
Tous ces éléments participent, bien sûr, à la construction harmonieuse du type d’oral à utiliser dans un contexte donné. Mais il ne sert pas à grand-chose de travailler l’articulation pour l’articulation, le lexique pour le lexique, … Il s’agit plutôt de s’interroger sur le fait de savoir quelle prononciation, quel lexique, …sont utiles pour tel type d’oral dans telle situation.
Certains méthodologues établissent une différenciation entre oral, oralisé et parlé. 
- L’oral serait un type de discours sans échange réel (conférence, commentaire radiophonique, …)
- L’oralisé serait un discours écrit, lu à haute voix. 
- Le parlé correspond à une communication entre deux interlocuteur. 
Quelque soit la pertinence pratique de cette distinction, elle répond à un souci dene pas tout ramener à l’opposition globale et brutale entre oral et écrit.
L’enseignement de l’oral ne saurait être normatif, l’enseignant doit donc tenir compte des contextes avant de dire à ses apprenants si l’expression utilisée est correcte ou non. L’enseignement de l’oral doit donc être descriptif. Dans cet enseignement, l’enseignant a plusieurs rôles à tenir, par exemple, celui de médiateur, le facilitateur d’analyse, etc.










Qu’est – ce qu’un manuel scolaire ?


Qu’est – ce qu’un manuel scolaire ?
I – DEFINITIONS : 

1- Un manuel scolaire ou un ensemble pédagogique (livre de lecture + CD/ROM ou DVD et 
cahier des activités) n’est qu’un outil mis à la disposition des apprenants et de l’enseignant pour les aider à (faire) acquérir la langue étrangère.

2- C’est un référent pour l’enseignant et ses élèves.
1- Ce n’est pas un programme officiel qu’il faut respecter à la lettre sachant bien le manuel scolaire 
devrait respecter les choix méthodologiques du programme.
2- Ce n’est pas une progression qu’il faut suivre linéairement. Les livres de lecture doivent être 
exploités à la carte en fonction des besoins langagiers des apprenants.
3- Ce n’est pas une méthode (un assemblage abstrait d’hypothèses et de procédures) : Différentes 
étapes à suivre. Sachant bien sûr que l’élaboration d’un manuel scolaire est toujours sous –
tendue par une méthode.

II- FONCTIONS

DU MANUEL :
Un manuel scolaire en tant que support d’enseignement / apprentissage remplit différentes fonctions 
auprès de ses utilisateurs.
1- Fonction pédagogique : (la plus évidente).

Le livre de lecture est conçu pour l’apprentissage de la langue française : maîtrise des mécanismes 
de la lecture, présentation des structures lexicales, syntaxiques et morphologiques (conjugaison, orthographe), 
des effets de style, des modèles discursifs (actes de parole et types de textes),…
2- Fonction scientifique :

Le livre de lecture transmet un certain nombre de connaissances scientifiques et techniques aux 
usagers.
3- Fonction civilisationnelle : ou socio – culturelle.

Il permet à l’élève de connaître d’autres horizons : c’est une ouverture sur d’autres cultures et 
civilisations.
4- Fonction idéologique : (la moins évidente)

Le livre de lecture véhicule la philosophie de l’institution. Il présente des types d’identification 
porteurs de valeurs. Ces types sont proposés à l’imitation (image de la société, type de comportement, type de 
pensée, …)



Les mots variables (Morphologie)

Module : Pratique systématique de la langue 1. (Grammaire)

Titre : Morphologie « les catégories de mots ». 

Grammaticalement, les très nombreux mots de la langue française se répartissent en neuf (09) espèces ou catégories de mots de 
formes variables et invariables.

I- LES MOTS VARIABLES :

Les espèces variables sont les mots qui changent de formes (en fonction du genre, du nombre ou de la personne) dans le contexte. 
Il existe cinq (05) catégories de mots variables.
1- Les noms :
- les noms communs :
… de personnes : l’étudiant – un enfant -…
… d’animaux : un chien – l’éléphant -…
… de choses : une table – un arbre -… 
Observation : Les noms propres sont des mots invariables (ex : Younes – Médor – Alger).

 2- Les articles :
 a)-les articles définis : le – la – les - l’
  … élidés (l’élision) : l’
  … contractés : au (à + le) – aux (à + les) – du (de + le) – des (de + les)
b)- les articles indéfinis : un – une - des
c)- les articles partitifs : du – de l’ – de la – des 

3- Les adjectifs :
a)- les adjectifs qualificatifs : vaste – beau -…
b)- les adjectifs pronominaux : 
b1… les adjectifs possessifs : mon – ton – son – ma – ta – sa –
 - notre – votre – leur –
- mes - tes – ses – nos – vos – leurs
 b2… les adjectifs démonstratifs : 
 - Simples : ce – cet – cette – ces –
- Composés : - ce …ci – ce … là – cet … ci – cet … là –
- cette …. ci – cette … là – ces … ci – ces … là
b3… les adjectifs indéfinis : 
certain – aucun – nul – tel – chaque – tout – différent –
- divers – plusieurs – quelque – quelconque – pas un 
– autre – même – n’importe quel – maint –
b4… l’ adjectif interrogatif : - quel – quelle – quels – quelles
b5… l’ adjectif relatif : - lequel – laquelle – lesquels – lesquelles
c)- les adjectifs numéraux :
c1… numéraux cardinaux : un – deux – trois – cent - mille -…
c2… numéraux ordinaux : premier – quatrième – dixième -…

4- Les pronoms :
a)- Les pronoms personnels : je – tu – il – elle – nous – vous – ils – elles –
- me – moi – te – toi – se – soi –
- le – l’ - la – les – lui – leur – en – y – eux
b)- les pronoms possessifs : le mien – le tien – le sien – le nôtre – le vôtre – le leur –
- la mienne – la tienne – la sienne – la nôtre – la vôtre – la leur –
- les miens – les tiens – les siens – les miennes – les tiennes – les siennes –
- les nôtres – les vôtres – les leurs 
c)- les pronoms démonstratifs :
Simples : celui – celle – ceux – celles – ceci – ce (c’)
Composés : celui ci – celle ci – ceux ci – celles ci
d)- les pronoms indéfinis : rien – personne – aucun – nul – chacun – certain – autre – tel –
- quiconque – tout – tous – toutes – plusieurs -…
e)- les pronoms interrogatifs : qui ? – que ? – quoi ? – Où ? - qui est-ce qui ? – qui est-ce que ?
- lequel ? – laquelle ? –…
f)- les pronoms relatifs : qui – que – dont – où – lequel – auquel – duquel -…

5- Les verbes :
- verbes du 1° groupe : étudier – résumer -…
- verbes du 2° groupe : finir – salir -…
- verbes du 3° groupe : être – avoir – prendre – partir - vouloir -

apprentissage de la langue française entre quantité et qualité


apprentissage de la langue française entre quantité et qualité 

De l’approche par les contenus (ou enseignement notionnel et normatif) à l’approche par les compétences, la conception de l’enseignement du français, en Algérie, a évolué considérablement en tenant compte non seulement du changement de statut de la langue cible (de langue première puis seconde à étrangère), des attentes de l’institution mais aussi des besoins des 
apprenants.
Le système éducatif algérien a engagé sa nouvelle réforme (1° mouture), en Septembre 2003, en adoptant certains choix méthodologiques tels que l’approche par compétences, la pédagogie du projet, la pédagogie de la découverte, la pédagogie de l’intégration, l’évaluation formative des compétences, etc. Ces choix ont été reconduits par les curriculums 2° génération
(Septembre 2016). 
L’entrée des programmes par les compétences (terminales, globales, disciplinaires, transversales) vise entre autres « Vaut mieux une tête bien faite qu’une tête bien pleine » (Montaigne). Autrement dit, en plus de la transmission de certains savoirs￾ressources, on veille surtout à l’installation et au développement des savoir-faire, savoir-être et savoir-agir dans les quatre domaines : Oral / réception (compréhension orale), Oral / production (expression orale), Ecrit / réception (compréhension de l’écrit) et Ecrit / production (expression écrite). De ce souci qualitatif et face à des apprenants de 1° année de français, quelques questions se posent : En début d'année scolaire, un volume horaire de 20mn ou 25mn par activité de langue est-il suffisant pour réaliser un enseignement / apprentissage de qualité à des apprenants non natifs et se trouvant dans la majorité des cas dans des classes pléthoriques ? Chacun de ces apprenants débutants peut-il bénéficier d’un temps de parole conséquent ?
La nouvelle organisation des enseignements préconisés par les programmes fait appel à la pédagogie du projet. Le projet est «un cadre intégrateur dans lequel les apprentissages prennent tout leur sens » (MEN) et « il se donne pour objectif l’élaboration d’une production matérielle orale ou/et écrite » (MEN). Le programme annuel se démultiplie en 03 ou 04 projets (ou unités d’enseignement) ayant chacun 02 ou 03 séquences regroupant des activités d’oral, de lecture, des apprentissages linguistiques, d’écriture et d’évaluation. 
Dans le cadre de la pédagogie du projet, le nombre et la durée des activités par séquence et par projet ne sont pas immuables. Ils diffèrent, au cours de l’année scolaire, d'une séquence à une autre et d’un projet à un autre en fonction « des objectifs à atteindre, du niveau des élèves, de l’effectif de la classe », etc. (C’est un système « accordéon » : prolongement et réduction des tâches en fonction des besoins des apprenants).

lundi 24 décembre 2018

SCÉNARIO D’APPRENTISSAGE (Activité de poésie)

Démarche pédagogique.
Il est nécessaire de dégager une stratégie à suivre pour la réalisation de l’activité de poésie.
                   
1-Le choix du poème
Un texte étant bien choisi, c'est-à-dire d’une  beauté  indiscutable   ,sans difficultés de sens ou de langue est capable de toucher la sensibilité de  l’enfant ,il s’agit d’en assurer la mémorisation intelligente et impeccable ,et ce sera l’objectif de la récitation.
Allons-nous faire de cette activité un simple exercice de mémorisation?
Sans doute la mémorisation doit être préparée, et cette préparation constitue une étape nécessaire, importante et délicate.
Une fidélité trop aveugle à la règle qui veut qu’on fasse comprendre avant d’apprendre incline à transformer l’activité de poésie en explication du texte. C’est une erreur. C’est d’abord une perte de temps puisque l’élève ne peut tout comprendre.il est vrai que les explications tuent souvent la poésie.
Il importe moins de faire comprendre que de faire sentir ,et tout dans la stratégie d’aborder le poème et de le faire aborder l’apprenant ,en sollicitant moins l’intelligence que la sensibilité. Un climat  préparatoire est donc nécessaire où se reconnait l’art de l’enseignant à déclamer le texte. Souvent une lecture expressive y peut suffire et d’autre moyens audio-visuels.
2- Phase de  mémorisation. 
Pratiquement ,il consiste à lire le texte  et justifier les déclamations, celles de l’enseignant, celles d’un artiste(vidéo) et c’est dans cette mise au point progressive des déclamations ,en lisant et en relisant le texte à haute voix ,en associant à cette lecture l’apprentissage visuel du texte écrit au tableau ,que le poème va être mémorisé intelligemment.
Stratégie à entreprendre.
Elle consiste à  effacer successivement  une partie du texte  , celle-ci doit être retrouvée intégralement par l’apprenant à chaque lecture ,jusqu’à ce que tout  le texte soit effacé. A ce moment, le texte est mémorisé. Et il est nécessaire qu’il soit ainsi bien su et bien lu avant d’être révisé à la maison.
3-Phase d’appropriation.
Le poème peut être recopié sur un cahier spécial .Une calligraphie parfaite est un exercice propre à favoriser la mémorisation. Une illustration peut accompagnée cette copie à condition d’avoir un lieu avec le poème.
4-Phase d’évaluation.
Enfin, tout ce travail serait d’aucune utilité ;si l’on n’organiserait des concours de récitations pour évaluer les apprenants.

Les méthodes de lecture (syllabique, globale, mixte)

Les méthodes de lecture

Il existe plusieurs méthodes de lecture. Certaines privilégient le déchiffrage des lettres, d’autres le sens. Mais chacune présente des avantages et des inconvénients.
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Voici une succincte présentation des trois principales approches de l’apprentissage de la lecture:
la méthode syllabique
la méthode globale
la méthode mixte (dite aussi semi-globale)
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La méthode syllabique
Principe : l’enfant déchiffre tout d’abord les lettres (a, e, i, o, u, b qu’il prononcera “be…”, c qu’il prononcera “ke…”, etc.). Il apprend ensuite  les combinaisons de lettres liées à des sons : ou, an, oi, etc.
Cette démarche l’amène petit à petit à reconnaître les syllabes puis les mots avec lesquels il compose des phrases. On la décrit souvent comme la méthode du « b-a, ba ».
Avantages : Elle a été à l’honneur pendant des siècles. En effet, elle était déjà employée en Grèce ancienne déjà et permit d’apprendre à lire à des générations d’enfants. C’est une méthode qui repose sur la logique.
Inconvénients : C’est une méthode fastidieuse et difficile pour des petits qui veulent vite savoir lire. La compréhension passe au second plan. Du coup, certains enfants déchiffrent parfaitement  mais ne comprennent pas ce qu’ils lisent.
Par ailleurs, cette “combinatoire” est sujette à de nombreuses exceptions : ainsi la lettre C se prononce “ke” dans “cage” mais elle se prononce “se” dans “cerf” ou “cigale”.
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La méthode globale
Principe : l’enfant apprend à lire en visualisant le mot dans son ensemble, c’est-à-dire “globalement”. Les méthodes globales partent du principe que l’élève perçoit mieux des ensembles organisés et signifiants (mots ou phrases) que des éléments sans signification (lettres ou syllabes).
Avantages : l’enfant photographie les mots, ce qui favorise le développement de sa mémoire visuelle et de son attention. De plus, la composition d’un grand nombre de mots n’obéit pas à des règles strictes. Il est donc préférable de les retenir par cœur au tout début. Très vite l’enfant est capable de lire des mots entiers. C’est une méthode incitative qui donne le goût de la lecture.
Inconvénients : Cette méthode relègue au second plan l’apprentissage du code et ne permet pas à l’enfant de comprendre comment il fonctionne. Elle nécessite un effort de mémorisation trop intense et certains enfants saturent.
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Les méthodes mixtes, un compromis entre les deux
Principe : l’enfant commence par apprendre un petit nombre de mots issus de la mémorisation de courts textes. Il va ainsi appréhender le sens avant de déchiffrer les lettres. Cette première approche « globale » sert de point d’appui  au décodage “syllabique”. Celui-ci est effectué dans un deuxième temps, mais assez tôt quand même dans l’année scolaire.
Avantages : l’enfant travaille à la fois la reconnaissance des mots, du code et de l’écriture. On approfondit au CP ce qui a été appris “globalement” en maternelle, puis on apprend à combiner les syllabes. On alterne donc les méthodes globales et syllabiques.
Inconvénients : le travail de mémorisation demande beaucoup d’efforts au détriment de l’assimilation du code. Une fois les mots appris, l’enfant peut être tenté de deviner trop vite les mots qu’il lit sans savoir les déchiffrer.


dimanche 23 décembre 2018

Quelques procédés en lecture - FLE


Quelques procédés en lecture
La lecture est un projet : on aborde de différentes manières (procédés) un texte en fonction de l’objectif de lecture qu’on s’est fixé (ce qu’on veut chercher).

1- La lecture sensuelle : Elle est lente et vocalisée (avec une certaine expressivité ou musicalité). Elle est exercée le plus souvent sur la poésie.
2- La lecture mentale : c’est une lecture intégrale, c’est la pénétration de la pensée de l’auteur, c’est une lecture analyse / investigation, une reconstruction du sens. Elle fait appel à la réflexion.
3- La lecture exploratoire : c’est une lecture sélective en vue de chercher un mot, une expression ou une information, c’est un écrémage. L’oeil est libre, il survole le texte.
4- La lecture linéaire : c’est le fait d’avancer mot à mot, ligne à ligne, page à page, etc. Cette lecture se pratique le plus souvent sur les ouvrages littéraires (roman, nouvelle, essai, pièce de théâtre, etc.)
5- La lecture d’assimilation : c’est une lecture qui sert à l’apprentissage des connaissances, à retenir certaines informations, elle nécessite des allers et des retours nécessaires à l’assimilation.
6- La lecture créative : Le texte sert de point de départ pour la création, l’évasion, etc.
N.B : Pour d’amples informations, consulter « Situations d’écrit », Sophie MOIRAND (1979)

samedi 22 décembre 2018

La communication et le langage - FLE


1.    QU’EST-CE QUE LA COMMUNICATION ET LE LANGAGE?

Populairement, le mot langage est associé à «parler». En réalité, le langage est notre capacité de communication et donc
-        Pourquoi on parle ?
-        Comment on parle ?
-        Comment on comprend ?
Voici donc un résumé graphique afin de bien vous illustrer ce qu’est le langage.

Langage

Expression     Compréhension     Utilisation
 (comment on parle) (comment on comprend)              (pourquoi on parle)
·       sons   • questions • précurseurs à la communication
 (prononce-t-il bien?) • vocabulaire                           (un rôle, un objet)
·       morphologie• phrases • intentions  de communication
(marque -t-il le genre, • concepts (exprime ses goûts, besoin,
lenombre,                 • consignesdemande des objets, des actions,
letemps, refuse, raconte, explique …)
·       syntaxe• habiletés de conversation
(inverse-t-il ou   (tour de parole, respect du sujet...)
omet-il des mots?)

Comme vous le voyez, le langage c’est bien plus que parler.
On remarque rapidement quand quelqu’un ne parle pas bien ou qu’on ne le comprend pas et on s’inquiète vite.
Par contre, lorsque votre enfant ne comprend pas, on croit souvent qu’il le fait exprès ou bien qu’il n’écoute pas, alors que les troubles de la compréhension sont fréquents.
On trouve souvent des parents angoissés, pour  leurs enfants à risque qui présentent un retard/trouble de langage.
Pour cela, on doit être attentif non seulement à comment nosenfants parlent, mais aussi comment ils comprennent et communiquent.